Bon… Leigh Bardugo ! J’avais découvert cette autrice avec La Neuvième Maison et je n’avais absolument pas accroché (d’ailleurs je ne l’ai jamais fini). J’ai quand même voulu laisser une chance à sa saga Grisha parce que la série Netflix approche à grand pas et encore une fois, ce fut un rendez-vous manqué.

Le royaume de Ravka est une terre maudite, divisée par le Shadow Fold, une épaisse nappe de ténèbres peuplée de monstres sanguinaires.
Jeune apprentie cartographe, Alina y est envoyée en mission avec son ami Mal pour accompagner de puissants magiciens, les Grisha. Alors qu’ils sont attaqués par d’horribles créatures, elle les repousse en émettant une déferlante de lumière.
Dès lors, son destin prend une autre tournure : Alina est l’Invocatrice de lumière, celle qui pourrait vaincre le Shadow Fold. Pour cela, elle doit rejoindre les Grishas et apprendre à maîtriser ce don qu’elle ignorait posséder.
Mais dans la capitale, les pièges sont nombreux…
Je vais commencer par vous parler du premier tome, qui a été une bonne entrée en matière pour moi. L’action avait mis du temps à réellement démarrer mais j’avais adoré découvrir l’univers dans lequel voulait nous faire voyager l’autrice. J’ai totalement adhéré à la façon dont fonctionne ce monde et sa magie et j’ai aimé découvrir les personnages. J’avais aussi adoré l’ambiance slave de l’univers, j’ai trouvé que ça lui donnait une identité vraiment à part. Malgré les longueurs, l’intrigue était très addictive, avec toutes les tensions et les complots qui arrivaient au fur et à mesure des pages. J’avais vraiment dévoré et adoré ce premier tome.
Je me suis donc très vite lancée dans le deuxième tome, persuadée que j’allais dévorer la trilogie complète en moins de deux mais plus j’avançais dans ma lecture et moins ça allait. Dans un premier temps, j’ai eu l’impression que l’action n’était là qu’au tout début et à la toute fin mais que tout le reste était plat. Néanmoins, j’aurais pu passer outre le problème de rythme si Alina et Mal n’étaient pas aussi insupportables. Leur jeu du chat et de la souris m’a rendue folle, en plus de ne me sembler absolument pas crédible. Plus j’avançais dans ma lecture et plus je les trouvais imbuvables. Alina voulait jouer sur tous les tableaux mais on était loin du personnage complexe qui ne sait pas quelle option choisir. C’était plutôt comme une sale goss qui fait tourner son monde en rond. J’ai fini ce tome énervée contre elle et avec la certitude que je ne terminerai pas la trilogie.
Vous vous doutez bien que ce fut une véritable déception d’en être arrivée là, moi qui me voyais déjà finir cette trilogie pour passer à Six Of Crows, King Of Scars etc. J’ai finalement décidé de m’arrêter là pour cette saga, cet univers et Leigh Bardugo en général. J’avais déjà tenté (et abandonné) La Neuvième Maison cet été. J’avais tout de même eu envie de donner sa chance à Grisha car les deux sont totalement différents et ne visent pas le même public, mais ça ne l’a pas fait non plus. D’une manière plus générale, je n’adhère pas à la façon qu’a l’autrice de construire ses intrigue et ses personnages. Hormis un agacement profond envers Alina, ses personnages ne me font rien ressentir et je trouve qu’elle a un don pour donner un rythme soporifique à ses histoires.
Cependant, comme je l’ai dit plus haut, l’univers de Grisha m’a plu malgré tout et j’avoue avoir hâte de voir ce que va donner l’adaptation Netflix. Je sais qu’elle mélange Grisha et Six Of Crows, ce que certains fans trouvent inacceptables, mais pour moi ce sera peut-être l’occasion de renouer avec cet univers et de lui donner une vraie chance alors après tout, pourquoi pas ?

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